Bénin : des mobilisations discrètes en vue de la présidentielle de 2026
Depuis l’arrestation d’Olivier Boko, ancien bras droit du président béninois Patrice Talon, en septembre dernier, les équipes de soutien tentent de se réorganiser en vue de l’élection présidentielle de mars 2026. Accusé d’atteinte à la sûreté de l’État, de tentative de corruption d’agent public et de blanchiment d’argent, Olivier Boko a été interpellé avec l’ancien ministre des Sports, Oswald Homeky.
Selon Africa Intelligence, les soutiens de Boko au Parlement, tels qu’Eustache Akpovi et Lazare Sehouéto, ont été ébranlés par cette arrestation. Initialement concentrés sur la réforme du Code électoral, ces événements ont bouleversé leur stratégie.
Les autres candidats potentiels observent une discrétion. Romuald Wadagni, ministre des Finances et potentiel candidat, hésite de plus en plus, étant également en lice pour des postes internationaux tels que gouverneur de la Banque africaine de développement ou dirigeant de la Société financière internationale. Il conserve toutefois des appuis notables au Parlement.
Joseph Djogbénou, ancien ministre de la Justice et ex-président de la Cour constitutionnelle, est cité comme candidat possible. La source indique qu’il bénéficie du soutien des députés comme Orden Alladatin et Gérard Gbenonchi.
Luc Atrokpo, actuel maire de Cotonou, apparaît également comme un potentiel candidat. Grâce à ses initiatives sociales et à sa présidence de l’Association nationale des communes du Bénin (ANCB), il a su rallier les soutiens locaux.
Enfin, des pressions s’organisent pour encourager le ministre de l’Énergie, Samou Seïdou Adambi, à se présenter. Des députés tels que Robert Gbian et Malick Gomina s’activent en sa faveur.